La Capelle Bonance, avec 83 habitants et une densité de population inférieure à 6 hab. / km², c’est presque autant de lieux-dits ou de hameaux que de familles.
Il y a bien sûr, le bourg de La Capelle Bonance, avec un charme certain.
Lorsqu’on arrive par la D553, on devine, en contre-haut, au travers des arbres, la petite église du village.
Ce n’est que dans un deuxième temps, à la sortie d’un virage, que le bourg se laisse deviner
Bien que modeste, le village est agréable à découvrir, laissant apparaître une longue histoire.
La Commune arrive jusqu’aux rives du Lot, en vis à vis de la Commune de Pomayrols, sur l’autre versant. Il est d’ailleurs difficile de résister, lorsque l’on se promène sur cette commune, de renoncer à une image du village de Pomayrols, avec son château qui trône en haut du bourg et la petite chapelle de Notre Dame du Calvaire, au milieu des prairies.
Avec 585 habitants en 1856, et donc une baisse depuis lors de près de 85 %, la Commune de La Capelle Bonance, sur l’ubac de la vallée du Lot entre Saint Geniez d’Olt et d’Aubrac et Saint Laurent d’Olt a connu, encore plus que d’autres, l’exode rural.
Lorsque l’on découvre cette commune, la multitude des lieux dits, qui se battent pour continuer à vivre ; les corps de bâtiments anciens, leur multitude, témoignent bien de l’intensité de la vie d’alors.
C’est ici un ancien corps de ferme perdu dans les bois, c’est là de florissantes exploitations à flan de collines, c’est encore ailleurs, de petits hameaux accueillant deux ou trois familles qui travaillent à proximité, à Saint Geniez ou Saint Laurent.
Ce n’est guère possible et ce n’est pas l’objet de cette présentation succincte, mais il serait intéressant de les évoquer individuellement afin de comprendre le cours de chacune de leur histoire respective.
Se sont ainsi plus de vingt lieux-dits que l’on peut répertorier rapidement sur une carte.
Ainsi, ce sont des voies communales, des chemins ruraux, … à n’en pas finir et qui mobilisent toute l’attention de la municipalité.
C’est aussi l’agriculture, avec de nombreuses exploitations agricoles, souvent, le dernier rempart avant le retour à une nature sauvage peu accessible.
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