Campagnac, ancien chef-lieu de canton situé à l’entrée Est du département, par la A75, sait également valoriser cette aubaine que constitue l’accès autoroutier. Ainsi, bien avant d’arriver au bourg et en limite de commune, une zone d’activités à fleuri en moins d’une décennie, au carrefour de l’autoroute.
C’est également la première porte d’entrée, au nord, du Parc Naturel des Grands Causses, mais également du Canton, depuis l’autoroute.
Sur un versant orienté vers le nord, la commune de Campagnac, est une toile d’araignées de chemins reliant une kyrielle d’exploitations agricoles, où, d’une manière générale, contrastent deux grandes époques : celle des bâtisses caussenardes de calcaire, parfois voutées, celle d’aujourd’hui, avec des bâtiments plus fonctionnels et de taille plus importante.
C’est ce que l’on retrouve à Caumels par exemple, où se côtoient des ruines anciennes et de nouvelles bergeries, ainsi bien sûr que des corps de ferme au cachet indéniable.
Malgré les couleurs vertes du printemps qui arrive, ces terres agricoles du causse sont maigres, et là également, sont le support d’une agriculture de conservation des paysages et de l’accessibilité des sites.
Cette agriculture participe aux filières d’excellence telle que celle de Roquefort, comme nous le voyons avec ce troupeau de brebis Lacaune fraîchement tondues à la sortie de l’hiver.
Au bout de la route, la ferme de Treménoux, ou s’installent actuellement des « néo-ruraux » qui prennent le relais de maisons d’exploitations agricoles vides et y préservent ainsi une présence humaine.
De ce site, presque au sommet de la ligne de crête qui sépare Campagnac de la grande commune de Séverac d’Aveyron, une vue imprenable dans le lointain, sur l’Aubrac, au nord …
On ne peut qu’entrevoir de là, la commune de Saint Laurent d’Olt dont l’essentiel est situé en flancs de vallée d’Olt.
Les sites de Saint Urbain ou Curvalle, avec leur bocage parsemé de frênes, sont également de belles illustrations de cette agriculture caussenarde .
On y trouve, ici ou là, de belles pépites, comme cette fontaine couverte en bordure de route, où les troupeaux pouvaient s’abreuver.
La commune de Campagnac, d’un point de vue géologique, est le point de rupture des grands causses, avec une cassure nette, en surplomb de la vallée du Lot. Ainsi, nous avons ci-dessous, l’image de ce point de fracture avec d’un côté, une vue côté causse ; et de l’autre, une vue côté vallée.
On retrouve en divers endroits de la commune, cette ligne de rupture marquant la limite nord des Grands Causses.
Le bourg de Campagnac est rassemblé autour de son église. Campagnac était un lieu de passage important sur la route du Gévaudan. Les mesures à grain sur « La Place » rappelle l’activité commerçante que connut la cité par sa position routière au XVIIIe siècle.
Aujourd’hui, connu pour la fouace de Campagnac, s’y écoule une vie paisible qu’assure la présence de la gendarmerie ainsi que divers services, notamment du syndicat intercommunal des eaux.
De même, l’été, il est possible de s’y rafraîchir dans l’une des rares piscines publiques du canton …
Le bourg a conservé son cachet et son caractère pittoresque, avec de belles demeures des 17 et 18ème siècle notamment, mais aussi, son imposante Mairie, récemment rénovée, avec l’installation d’une Maison France Service.
Avec un bar, mais aussi un hôtel restaurant au lieu-dit de « la Gare », Campagnac se voit toujours desservi par la ligne SNCF.
Le hameau de Canac, mérite le détour avec notamment son église romane du 11ème et 12ème siècle.
De nombreux autres hameaux densifient la présence essentiellement agricole sur la commune : Le Landonesq, le Grand Viala, le Vialaret ,le Monnet, … Ci-dessous, quelques images du Ginou, du Viala, et d’herbages près du Vialaret.
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